L’Église protestante accorde sa bénédiction aux couples homosexuels : une « décision prophétique »
Le ralliement de l'Église protestante à l'idéologie LGBT trouve principalement sa source dans l'absence de sacrement du mariage. Ce qui, finalement, justifie pleinement la position de l'Église catholique sur le sujet.
Elle l’a fait : l’Église protestante unie de France, représentée par 400.000 fidèles, avec un vote quasi unanime, a accordé – hasard fort opportun -, le jour de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, sa bénédiction nuptiale aux couples homosexuels. Pourtant, tous les pasteurs n’y sont pas favorables, loin de là.
C’est cependant « une avancée », saluée par Élisabeth Saint-Guily, la coprésidente du mouvement homosexuel chrétien ouvert à toutes et à tous, David et Jonathan. Une décision qui « n’est pas surprenante : l’EPUdF est, comme les autres églises réformées et contrairement à l’Église catholique, très démocratique ».
Deux autres raisons évoquées pour l’ouverture des protestants au mariage unisexe seraient, d’une part, « une lecture plus symbolique de la Bible », d’autre part, leur grand attachement « à la République et à ses lois ». On le savait ! Pas républicains, les catholiques ! Pas très intelligents non plus, puisqu’ils comprennent le message d’amour du Christ au premier degré…
En revanche, républicain, bien sûr, le Premier ministre du Grand-Duché de Luxembourg, qui vient de convoler avec son compagnon belge ; républicaine aussi, Jóhanna Sigurðardóttir, l’ancien Premier ministre islandais qui épousa sa compagne l’année même de l’adoption du mariage homosexuel (2010).
Aujourd’hui au Luxembourg et en Islande ; à quand, en France, la promotion de l’homosexualité depuis les plus hauts postes de l’État ? Car des chefs de gouvernement affichés homosexuels pour représenter l’ensemble de la population majoritairement hétérosexuelle, est-ce régulier et même juste ? C’est d’évidence un signe fort dont la finalité semble bel et bien la destruction de l’image de la famille biologique.
En tout cas, une chose est sûre : le ralliement de l’Église protestante à l’idéologie LGBT trouve principalement sa source dans l’absence de sacrement du mariage.
Ce qui, finalement, justifie pleinement la position de l’Église catholique sur le sujet. Mais le sens du sacré, de nos jours, n’est ni le sentiment le plus répandu, ni le plus respecté, ni même le plus recherché. D’ailleurs, Élisabeth Saint-Guily s’attend justement à un certain nombre de « conversions » de couples homosexuels.
Mariage civil en 2013, mariage religieux protestant en 2015, « nous avançons lentement mais nous avançons », estime la coprésidente de David et Jonathan, pour qui la décision de l’EPUdF est une « décision prophétique ».
Prophétique ? « Si les protestants le font, l’Église catholique devra-t-elle le faire aussi ? », questionne Le Point. Et quid de la religion musulmane ? Comment diable Le Point ose-t-il faire abstraction de la deuxième religion de France ?
Quel « signe fort d’inclusion » ce serait, l’union de paires de femmes et d’hommes par des imams ! En tout point conforme aux valeurs républicaines chères à l’UMP et au PS ! On parie ? Heu…
Mariage civil en 2013, mariage religieux protestant en 2015, « nous avançons lentement mais nous avançons », estime la coprésidente de David et Jonathan, pour qui la décision de l’EPUdF est une « décision prophétique ».
Prophétique ? « Si les protestants le font, l’Église catholique devra-t-elle le faire aussi ? », questionne Le Point. Et quid de la religion musulmane ? Comment diable Le Point ose-t-il faire abstraction de la deuxième religion de France ?
Quel « signe fort d’inclusion » ce serait, l’union de paires de femmes et d’hommes par des imams ! En tout point conforme aux valeurs républicaines chères à l’UMP et au PS ! On parie ? Heu…
Caroline Artus
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