dimanche 22 juin 2014

LMPT'Moov INTERDIT DE FETE DE LA MUSIQUE !

Par Edouard


 Tous nés d’un homme et d’une femme

Paris, le 21 juin 2014

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le groupe de la Manif Pour Tous interdit de Fête de la Musique par la Préfecture de police de Paris

Alors que des centaines de groupes participeront demain soir à la Fête de la Musique, celui de La Manif Pour Tous est interdit d'expression musicale.

La Manif Pour Tous avait déposé il y a un mois, soit largement dans le délai nécessaire à sa bonne organisation, une déclaration d'évènement dans le cadre de la Fête de la Musique du 21 juin 2014.

  L'évènement musical prévu était exclusivement festif.


Hélas, les onze propositions successives de lieux faites par La Manif Pour Tous ont été refusées. La 12e proposition, acceptée par oral le 20 juin, a finalement été refusée quelques heures plus tard, sous prétexte de… manque de temps ! La Préfecture sachant pertinemment, en outre, que La Manif Pour Tous n'a plus de recours juridique possible devant le tribunal compte tenu du délais.

Alors que LMPT’Moov, l'orchestre de La Manif Pour Tous, s'était préparé à l'évènement avec le mouvement des Gavroches, voilà l'évènement interdit ! “Des centaines de groupes joueront librement demain matin mais La Manif Pour Tous, elle, est interdite de musique, interdite de culture !’ déplore Lionel Lumbroso, porte-parole de La Manif Pour Tous et responsable de LMPT’Moov.

"Les centaines de milliers de citoyens sympathisants de La Manif Pour Tous seraient-ils des sous-citoyens n’ayant pas les mêmes droits que les autres ?" s’interroge Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.

La Manif Pour Tous dénonce l'utilisation régulière et abusive de cette stratégie d'usure qui consiste à faire durer volontairement les "discussions". Il s'agit d'abus répétés et de procédés arbitraires qui restreignent de manière forte des libertés fondamentales.

 Alors que plusieurs procédures sont engagées, contre des détentions abusives de citoyens par des policiers, que l'IGPN a dû procéder à un ferme rappel déontologique suite au chantage à la naturalisation opéré sur Anna, jeune étudiante russe, et que le rapporteur public vient de déclarer que les 700.000 signatures de la pétition présentée au CESE n'aurait pas dû être refusées  compte tenu de la loi, force est de constater que les autorités françaises continuent de défier la loi et de fouler au pied les libertés fondamentales et la démocratie.

"Cette arrogance et ce mépris à l'égard du peuple français comme cette façon de se croire tout permis sont à l'origine de l'écoeurement des Francais à l'égard du pouvoir en place. Celui-ci continue de scier la branche sur laquelle il est assis" prévient Ludovine de La Rochère.

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