jeudi 27 juin 2013

Témoignage sur les effets du gender en Belgique
Par Jérôme

Quentin, 4 ½ ans, va à l’école publique et a une gentille maitresse. Parmi les autres enseignants de deuxième maternelle, il y a Mr Jacques, homme charmant et gentil avec les enfants, qui est marié à un autre homme, le mariage homo étant légal en Belgique depuis 2005. Les enseignants font tout ensemble si bien que Quentin est parti en classe verte avec Mr Jacques pendant 3 jours. Celui-ci parle aux enfants de son mari, des cadeaux qu’il lui fait… et les enfants font des commentaires, dont me font part les mamans de la classe.

Dont celui-ci il y a quinze jours de Quentin: « Maman, est-ce que je suis un garçon ? »
Et ce matin, en rentrant à la maison, je rencontre une de mes amies. Quentin me demande « Maman, c’est ton mari ? »

Je suis bouleversée et je ne sais quoi faire : je parle à Quentin du fait que deux hommes ne peuvent pas se marier vraiment, ne peuvent pas avoir des enfants, qu’il est un garçon et que c’est merveilleux, d’être un garçon, qu’il va peut-être un jour se marier avec une fille et que ce sera très beau, que le mari de maman, c’est papa et qu’un papa ne peut aller qu’avec une maman… mais j’ai l’impression de lui faire du bourrage de crâne…

Je me pose les questions suivantes :
1. Quelle est l’utilité de mes paroles ?
2. Je n’ai pas de place dans une autre école pour l’an prochain : dois-je le retirer quand même de son école?
3. Quels sont les risques par la confusion causée dans son esprit de devenir homo lui-même ?

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